Transparence, digitalisation : quels sont les nouveaux paradigmes du marché de l’immobilier ?  

Impacté par la crise sanitaire, le marché́ de l’immobilier a dû remettre en question leur process métier. Quelles solutions s’offrent aux différents protagonistes de ce marché ? Quelles actions pour maintenir une continuité́ de leurs activités tout en gardant le lien avec les clients ?

L’avènement de la transparence  

Premier enjeu : l’information immobilière. Autrefois chasse gardée de certains professionnels, celle-ci s’est vue dans l’obligation de se démocratiser. 

Progressivement, tous les professionnels de l’immobilier ont dû jouer la carte de la transparence – publiant des études sur le marché national, régional et parfois même en local. Aux premières loges de cette transparence : les notaires qui depuis 2011 ont l’obligation d’alimenter des bases de données sur les transactions qu’ils ont réalisé. Mais les autres professionnels ne sont pas en reste, en cause la loi ALUR notamment, imposant plus de transparence, de professionnalisme, de formation…   

Deuxième enjeu : l’utilisation, la mise en place et l’intégration de solutions digitales. En d’autres termes, la modernisation de toute une profession.

Digitaliser : un objectif de transparence tripartite  

Conscients des efforts nécessaires, certains logiciels conçus pour répondre aux besoins des gestionnaire de biens, ont su se transformer, proposant ainsi des modèles tournés vers la digitalisation des services, user-friendlyà destination des propriétaire ou copropriétaires (Extranet ; paiement des charges de copropriétés en ligne, etc.) par exemple.

Aujourd’hui, le secteur voit émerger des solutions digitales performantes, de traitement, suivi et gestion des demandes (incident) par exemple. Ces solutions permettent de tracer, gérer, et optimiser l’ensemble des demandes d’un actif immobilier, par exemple : Un problème sur une colonne d’eau vétuste au 5e étage sera historisée quelques mois après si un autre incident sur une autre section de cette colonne survient. Une réflexion stratégique de travaux de maintenance préventive se posera donc.   

Gage de transparence pour leurs clients, ces solutions ont en outre vocation à revaloriser le travail des gestionnaires de biens et autres Syndics. En d’autres termes, ces solutions prouvent leur intérêt en mettant en avant la transparence des actions des professionnels auprès des copropriétaires ; et ces relations s’en trouvent ainsi fluidifiées et optimisées.  

Et demain ?  

La crise de la Covid-19 aura eu un impact positif sur la modernisation de la profession. la transition digitale venant définitivement disrupter le secteur.   

Certaines solutions proposent ainsi réaliser tout ou partie des missions incombant aux gestionnaires immobiliers, grâce à l’automatisation de certaine tache, de l’envoi de demandes aux prestataires, au quittancement automatique, et parfois bien plus… mais n’oublions jamais que l’intervention humaine reste essentielle pour la vie d’une copropriété́. L’expertise du gestionnaire reste indispensable ; digital contribuant surtout à optimiser sa propre performance. Un chat, une intelligence artificielle ne pourront jamais se substituer au contact et à l’expertise humaine !   

Grace à ces innovations proposées par ces start-ups de proptech, de nombreux gestionnaires et administrateurs sont désormais en mesure de répondre instantanément aux besoins de leurs clients copropriétaires / propriétaires et de deviser des prestations en toute fluidité́ et transparence. Une révolution digitale, qui prend, certes, de l’ampleur dans la profession, mais qui nécessite en revanche d’être généralisée sur le long terme.